
Le rucher, composé de vingt ruches, est situé à Château-sur-Cher, dans le Puy-de-Dôme. Le terrain est un ancien pâturage. Avec mes amis Sandra, Aurélien et Alexandre, j’ai planté un embryon de forêt fruitière et mellifère : amandiers, arbres à miel (tetradium danieli), cognassiers, poiriers, pommiers, châtaigniers, figuiers, néfliers, baies de mai (lonicera kamtchatika), myrtillers, groseilliers et casseiller, vigne et plantes aromatiques (menthes poivrée et arvensis, thym à thujanol, origan grec et marjolaine) et bien d’autres arbres, arbustes et couvres-sol. Avec leur croissance, les abeilles et les humains bénéficieront de nourriture saine.


. Néanmoins, l’environnement naturel est déjà propice à l’apiculture : un voisinage de prairies servant de pâturages, entourées de haies bocagères où poussent toutes sortes d’arbres, d’arbustes et de lianes, parsemées de vieux fruitiers.
Au printemps fleurissent en masse les acacias et les sureaux, puis arrivent les châtaigniers (peu nombreux) et autres fruitiers, et les fleurs des champs, tels les trèfles, la phacélie, la bourrache et le pissenlit, puis la ronce et le lierre…
Hélas, le frelon asiatique est arrivé jusqu’ici, bien sûr, et nous devons aider les abeilles en disposant des pièges sur le rucher. Je m’en suis aperçu un peu tard cette première année. J’ai perdu deux bonnes colonies. J’ai intensifié le piégeage et j’ai mis des réducteurs d’entrées sur toutes les ruches.
On peut voir les abeilles regroupées en masse sur les planches d’envol pour repousser guêpes et frelons qui, attirés par les odeurs de miel, voudraient entrer dans les ruches.

L’apiculteur qui m’a vendu les essaims m’a également vendu les ruches. Comme il n’en avait pas vingt, il m’a cédé quatre ruches Nicot. Etant à cours de moyens et de temps, j’ai logé quatre essaims dans ces ruches en plastic, mais d’ici l’an prochain, toutes mes colonies logeront dans des habitats en bois.

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